Le deuil de l'allaitement
Ah l'allaitement toute une histoire pour les femmes.
Je vous parle aujourd'hui de mon histoire d'allaitement et de sevrage, peut être que d'autres femmes se reconnaitront dans mon récit.

Février 2022 mon fils arrive au monde physiologiquement en douceur dans une clinique privé. L'allaitement se mets en place assez rapidement avec une montée de lait impressionnante & un soutien moyen moyen à la maternité (j'en attendais pas plus en même temps...)
Retour à la maison l'allaitement est en place aucun soucis de ce coté la pendant 6 mois.
Et puis 6 début de la diversification après avoir un premier fils diversifier à l'ancienne avec que des purées qui a ensuite refuser pendant de nombreuses années des fruits et légumes en morceau, je m'étais pas cette fois je vais faire autrement. Tout naturellement j'ai décidé de faire la DME diversification menée par l'enfant en lui proposant des fruits et légumes entier pour qu'il découvre dès de début les textures.
Au début une réussite il était curieux gourmand, demandeur nous étions accompagner par une nutritionniste spécialisé en ligne pour nous guider pour lui proposer les meilleurs associations nutritive...
Et quelques semaines plus tard patatra une première double otite vient semer la zizanie dans cette diversification notre loulou qui ne veut plus rien manger. S'en suivra 2 autres doubles Otites (qui ont une raison psychosomatique);
Nous sommes rentrés dans la dégringolade émotionnelle car à partir de ce moment il commençait à ne plus prendre beaucoup de poids. Il ne prenait plus aucun plaisir à manger, il refusait les fruits, les morceaux... seul solution pour lui apporter un minimum d'aliment lui donner la becquet pendant une distraction, lecture de livres, discussion avec lui... bref tous ce que je ne voulais pas, mais la pression du médecin n'aidant pas nous nous sommes donné pour mission de lui faire prendre du poids correctement de ce fait nous n'avions "plus le choix".
Heureusement je l'allaitais toujours, moi qui pensais l'allaiter 6 mois c'était foutu il était hors de question que j'arrête l'allaitement alors que c'était la seule chose qu'il ne refusait pas et d'ailleurs à plusieurs reprise le médecin m'a déconseillé d'arrêter tout de suite pour son poids... sachant qu'il refusait aussi tout lait autre que le mien...
Mon lait était la seule chose qu'il acceptait de prendre sans soucis , surtout lorsqu'il était malade donc voilà comment mois après mois, avec une courbe de poids faible j'ai continuer l'allaitement avec plaisir tout de même.
Et puis décembre 2021 je dis aller ça y'est je vais arrêter et hop rebelote, il est malade bon bah on repousse pour c'est 2 ans?
Il faut savoir que c'est un BABI, il continuait de se réveiller la nuit pour téter au moins 3 fois, oui oui 3 fois mais les hormones de l'allaitement faisait que je me rendormais très facilement donc je ne sentait pas vraiment la fatigue.
Février 2022 il serait peut-être temps là encore j'ai repoussé car ses réveils matinaux ou juste une tétée me permettait qu'il se rendort facilement jusqu'à 9h était confortable et je craignais de perdre ça! J'ai tout de même décidé de lui dire non au tété de nuit jusqu'à 5h du matin, un combat au début ou il manifestait son mécontentement par des cris voir des crises pendant plusieurs jours jusqu'à accepter plus ou moins chaque jour.
Ma production de lait commençait déjà a ralentir car plusieurs fois il tétait et me disait " a pu" d'autant plus que les jours où nous le mettions chez la nounou il ne tétait plus non plus de la journée et il acceptait du lait de vache en journée.
Mon corps commençait à me faire sentir qu'il était épuisé. Je me suis mise à grossir sans raison, a avoir de gros pic de fatigue et nervosité, un vitiligo c'est déclenché bref les messages de mon corps était de plus en plus flagrant et l'allaitement devenait de plus en plus une contrainte pour moi.
Juin 2022 je décide donc que c'est maintenant nous allons profiter de nos vacances au camping puis d'une retraite féminine à laquelle je devais participer pendant 3 jours pour sevrer définitivement mais en douceur sans tentation.
Pendant 2 semaines j'ai donc usé de la distraction des vacances pour refuser quelques tétée en journée il se passait même des journées sans qu'il n'y pense début de Victoire. Je suis donc parti sereinement à ma retraite et je n'ai même pas eu d'engorgement du fait de cette transition douce.
Mais émotionnellement c'était une autre histoire avant mon départ pour cette retraite dernière tété avec mon fils je lui dis petite boule au ventre pour moi de le quitter mais aussi de me dire c'est fini, plus jamais je n'allaiterai...
Le deuil a été présent toute cette retraite cette sensation de passer une énorme étape.
Au delà de l'aspect nutrition de l'enfant le deuil nous montre que c'est tout un ensemble de croyance, peur qui se joue. Fini les anti-corps de maman quand il sera malade, fini les câlins tété de retrouvaille.
Physiquement aussi pour moi c'est un changement, fini les hormones bénéfiques de l'allaitement pour le sommeil d'abord (même si pour le moment pas de soucis) mais aussi pour le poids. Et aussi au revoir à ma belle poitrine allaitante je retrouve ma petite poitrine d'autre fois, quel dommage.
Voilà depuis le 8 juillet l'allaitement est terminé, mon loulou a tout de même redemander plusieurs fois avec son petit sourire charmeur et sa tête de côté mais j'ai tenu bon et nous faisons de gros câlin quand il en ressent le besoin.
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