On a survécu : 3 ans de sommeil haché
Au bout d'un moment on pensait qu'on en verrai jamais le bout!
Ca avait pourtant bien commencé, un naissance physiologique un bébé calme, tonique, un allaitement qui roule, cododo pratique, puis un papa qui préfère s'installer dans le canapé lit pour ne pas être réveillé de nombreuses fois la nuit car les endormissements pour lui était compliqué.
Et puis je me souviens de ses allers-retours le soir à partir de 20h pour essayer de passer un semblant de soirée avec mon mari, la facilité du sein pour qu'il se rendorme, la sortie en mode Ninja du lit pour descendre au Salon, mais on arrive a passer les soirée ensemble!
Les tours de poussettes dans le jardin pour la sieste, et les sieste dehors par tout les temps... qu'est-ce qu'on en a perdu du temps pour que notre fils s'endorme...
Et puis 9 mois tout s'est compliqué, endormissements à rallonge plus de 1h, moi qui m'endort d'épuisement en même temps que la tété, les disputes à ce sujet qui commencent....
Je pense qu'on a fait l'erreur de tout misé sur le sein pour l'endormissement et passé 9mois l'habitude et la facilité était ancré. Notre erreur choisir la facilité à l'instant T.
Et puis 18 mois, très compliqué periode chaotique des endormissements et réveils successif en début de nuit, des sorties Ninja loupé, des endormissements pour moi au bout de 45min de câlin tété, je me sens bloqué, épuisé, culpabilité de "ne pas profiter de ma soirée" et laisser mon mari seul.
2 an et demi sevrage, j'en ai marre je ne veux plus qu'il soit dépendant de moi! Je pensais que ce serait LA solution, que l'autonomie au sommeil viendrait vite ensuite... queneni
Encore 1 an d'accompagnement au sommeil à coté de lui, le temps qu'il s'endorme, encore 1 an de cododo et de lit séparé avec mon conjoint. Nous nous éloignons physiquement et mentalement nous ne nous comprenons plus....
Et puis 4 ans ras le bol, on décide d'imposer une limite, nos limites, terminés les endormissements avec nous. 3 semaines de plaintes le soir malgré nos explications et notre présences encore 3 semaines de scènes de négociation improbable et d'excuses en tout genre pour "faire pipi", "mal aux pieds", "mal aux ventres"... mais on a tenu encore 3 semaine de réveils permanent à 00h et 4h du matin pour boire et se rassurer mais j'ai tenu jusqu'au jour où à bout de fatigue je lui ai expliqué que ce n'était plus possible veilleuse et gourde à disposition maintenant il était assez grand pour se servir seul et ne pas me réveiller, car oui quoi qu'il arrive c'était "mamaaaaannnnnnn" la nuit. INSUPPORTABLE
Et un jour oh miracle, après quelques jours avec qu'un réveil, un couchet facile, un dodo sans interruption, MIRACLE!!! "Ne crions pas victoire" nous nous sommes dit...
Mais si si c'était partie, qu'est ce qu'on l'a félicité, il était fier de lui et nous tellement soulagé, et moi tellement contente de récupérer des nuits de sommeil complète après 4 ans de nuit hachés. Alors les endormissement sont parfois encore comique ou chaotique entre négociation et théâtre nous sommes parfois obligé de nous fâché pour qu'il lâche prise. Mais il y arrive et il ne nous réveille plus.
Je n'ai toujours pas récupéré ma dette de sommeil, je ne penses pas que je la récupèrerais, mon corps me l'a fait payé en dérèglement hormonal +8kg en 6 mois après l'arrêt de l'allaitement et impossible de les perdre.
Aujourd'hui je sais que nous aurions certainement dû proposer l'endormissement autonome plus tôt, ne pas utilisé la facilité du sein si tard. Il garde d'ailleurs se besoin de boire la nuit ancré.
Mais je voulais vous dire que oui il y a une fin! Il faut tenir bon c'est 21 jours pour faire intégrer une nouvelle routine à un enfant alors courage, on doute, on fatigue, on craque parfois mais tenir bon pour avoir une amélioration est parfois nécessaire, meme si c'est inconfortable sur l'instant.
Alors la propreté la nuit on attendra je profite de mon sommeil avant de partir sur cette étape.
A vous parent, je vous assure un jour vous dormirez de nouveau sans interruption!
Courage
